- homothétique
-
homothétique [ ɔmɔtetik ] adj.• v. 1872; de homothétie♦ Math. Qui correspond par homothétie. Triangle homothétique d'un autre. Points, figures homothétiques.
● homothétique adjectif Se dit d'un point (ou d'une figure) obtenu par homothétie à partir d'un autre point (ou d'une autre figure). Se dit de deux points (ou de deux figures) homologues dans une homothétie.homothétiqueadj. GEOM Qui a le caractère de l'homothétie.⇒HOMOTHÉTIQUE, adj.MATH. Qui est en relation d'homothétie. On dit que deux triangles sont semblables si l'un d'eux est égal à un triangle homothétique de l'autre par rapport à un de ses sommets (ROUX, MIELLOU, Géom., 1946, p. 147).♦ Emploi subst. masc. L'homothétique d'un point. V. homothétie, HADAMARD, Géom. plane, 1898, p. 134.— P. anal. Qui offre de nombreux points de concordance, de similitude. La justice consiste à établir dans les choses analogues des rapports identiques entre termes homothétiques, même lorsque certaines de ces choses nous concernent personnellement et sont pour nous l'objet d'un attachement (S. WEIL, Pesanteur, 1943, p. 139). Aucune croissance observée n'est homothétique; la croissance s'opère dans et par des changements de structure. Les croissances de périodes longues connaissent des fluctuations (PERROUX, Écon. XXe s., 1964, p. 645).REM. Homothétiquement, adv. D'une manière homothétique. [Dans] les poulies à expansion (...) la jante est (...) formée de pièces distinctes, dont l'écartement correspond au début à la longueur minimum du chaînon (...) le polygone circonscrit à leur ensemble s'amplifie homothétiquement (HATON DE LA GOUPILLIÈRE, Exploitation mines, 1905, p. 803).Prononc. et Orth. : [
]. V. homothétie. Étymol. et Hist. 1846 (CHASLES, Comptes rendus de l'Ac. des Sc., t. 22, p. 899). Comp. des élém. formants homo- et -thétique (cf. antithétique, hypothétique) de -thèse, gr. 
« position ».homothétique [ɔmɔtetik; omotetik] adj.❖♦ Géom. Qui se correspond par homothétie. || Points, figures homothétiques. — REM. L'adv. homothétiquement [ɔmɔtetikmɑ̃; omotetikmɑ̃] est attesté (1905, in T. L. F.).
Encyclopédie Universelle. 2012.
